samedi 5 décembre 2009

2ème Rencontre Internationale d’IMZAD.TAM

Tamanrasset, du 14 au 16 janvier 2010
Thème : L'imzad, de la tradition à la modernité.
Une rencontre internationale, ayant pour thème L’imzad entre tradition et modernité, est organisée les 14, 15 et 16 janvier 2010 sous le patronage de Madamela Ministre de la Culture. Parmi les chercheurs ayant donné leur accord pour intervenir au cours de cette manifestation, on peut d’ores et déjà citer Mesdames Faïza Arkam, Edda Brandes, Caroline Card-Wendt, ainsi que Messieurs Mohamed Aghal-Zakra, Pierre Augier, François Borel, Cyril Isnart, Mourad Yelles.
Parallèlement aux débats du colloque scientifique, une exposition réunira des peintres, des sculpteurs, des photographes autour du thème De la musique avant toute chose. Des ateliers de plein air seront organisés sur la Grande place de la Maison de la Culture ainsi que sur le terrain du site Dar el imzad.
En soirée, des concerts, ouverts au public, permettront d’entendre des musiciens et des poètes venus du Niger et du Mali, ainsi que des artistes originaires de l’Ahaggar et de l’Ajjer. Parmi eux, figurent des ensembles dont la renommée internationale est déjà bien établie. Ainsi, des groupes de jeunes artistes touaregs se mêleront aux représentants de générations détentrices du savoir ancestral : Tinariwen, Tartit, Atri N’Assouf, Choghli, etc.
Le riche programme élaboré et organisé par notre Association, autour du dénominateur commun ‘l’IMZAD’, illustre la réponse concrète au défi de sa préservation. Cela via une évolution lente mais sûre et grâce à une valorisation de cet instrument traditionnel, élément de savoir et de culture ancestrale et source d’inspiration de la modernité et des générations futurs.
pour plus: www.imzad.net

mardi 10 novembre 2009

La Fête Du Chameau Tessalit les 29, 30, 31 décembre 2009

Nous appellerons l'événement fête du chameau tout simplement au lieu du traditionnel nom du festival a résonances désuètes souvent inadéquates. La fête du chameau est née de la volonté de ses initiateurs pour promouvoir une région méconnue et géographiquement isolée qui pourtant recèle en son sein un potentiel exceptionnel. Les populations de l'Adagh veulent ainsi exprimer à travers un espace qui leur est propre, leur volonté de protéger et préserver un riche patrimoine qui puise ses racines dans les traditions séculaires des peuples nomades.Il s’agit d’un événement culturel, artistique et sportif, mais aussi, d’une fête rencontre, qui se focalise de façon singulière sur la promotion des camélidés.
Il est destiné à un très large public venu de l’ensemble du Mali, du Maghreb , de l’Europe et du proche Orient avec lesquels nous partageons le souci permanent de redonner au dromadaire ses lettres de noblesse.Les programmations artistiques sont vouées à l'effigie des cultures du désert.La fête du chameau doit être pérennisée, car elle est un point focal important des relations Sud Sud tant recherchées.Elle crée des opportunités économiques pour les populations locales et porte en elle un fort potentiel de rencontres. Elle a une vocation sociale de haute portee historique.
Pour plus d'informations: http://www.feteduchameau.webs.com

Tinariwen : Des musiciens sahariens gagnent le Prix Uncut

Tinariwen étaient les seuls artistes non-américains sélectionnés pour le prix.
Un groupe de musiciens touaregs du Sahara a été couronné par le prix Uncut Music Award pour le meilleur album de l’année.
Le prix a été donné à Tinariwen pour leur album Imidiwan, (les compagnons), devant par exemple Kings Of Leon et Bob Dylan
Le prix va à l’album jugé comme « le plus exaltant et le plus enrichissant » des douze derniers mois.
Tinariwen, formé en 1979 dans le Nord du Mali, était le seul groupe non-américain sur les huit sélectionnés.
Le groupe s’est fait connaître dans les années 1980 en provoquant la sensibilisation aux problèmes politiques de la région.
’Un langage commun’
Ils firent ensuite connaître la détresse du Sud Sahara au monde par le biais d’un mélange de blues électrique et de sons moyen orientaux et africains.
Le choix de Tinariwen se fit à l’uninimité des 11 juges, dont Billy Bragg, Mark Radcliffe Radio 2 DJ et Robin Pecknold présentateur des Fleet Foxes qui avaient gagné le prix l’année dernière.
Le rédacteur en chef du magazine Uncut, Allan Jones dit « Ils parlent un langage commun. Vous n’avez pas besoin de traduire les paroles pour savoir de quoi ils parlent. Vous n’avez pas besoin d’écouter les paroles du rock ’n’ roll pour vous sentir excités ».
Ibrahim Ag Alhabib de Tinariwen dit : « Cela nous donne la force de continuer à travailler et à répandre le message que notre musique peut traverser les frontières et parler aux gens du monde entier »
Les autres compétiteurs étaient Wilco, Animal Collective, Dirty Projectors, Grizzly Bear et The Low Anthem.


samedi 9 mai 2009

L’Imzad n’est pas seulement une musique mais une symbolique

Dida Badi est chercheur au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques d’Alger (CNRPAH). Rencontré en marge d’un colloque sur le patrimoine immatériel de l’Ahaggar et du Tassili, il explique les initiatives engagées pour protéger l’héritage musical de l’imzad, joué exclusivement par les femmes, dans le Tassili N’Ajjer et dans l’Ahaggar, au Niger, au Mali et en Libye.

Vous avez écrit Imzad, une musique millénaire de l’Algérie. Ce genre d’écrit est plutôt rare en Algérie...

C’est l’aboutissement d’une expérience née dans l’enchaînement d’un travail de mise en valeur de l’imzad entamé en 2000 dans les régions de Djanet, Bordj El Hawas et Tamanrasset. C’était une enquête engagée par le ministère de la Culture, le CNRPAH et une association locale de Djanet. J’ai soumis un projet de réhabilitation de l’imzad, je cherchais à l’époque les dernières femmes qui jouaient cet instrument. Je me suis rendu compte que cet héritage était en train de disparaître, la musique comme le savoir-faire. Il en est de même pour les airs qui en sont liés. C’est regrettable. Je me suis habitué à cette musique et à sa beauté depuis mon jeune âge. Je pouvais faire quelque chose de par ma présence à Alger et mes connaissances. J’ai commencé à chercher dans les villages les vieilles dames qui maîtrisaient encore le jeu de l’imzad, certaines participaient dans les festivals et étaient connues comme Kholel à Tamanrasset. Nous avons réuni ces femmes et organisé un concours à Djanet en présence de la ministre de la Culture, du délégué de la Commission européenne à Alger et des médias. Nous avons sélectionné six femmes de Djanet pour encadrer des ateliers d’apprentissage. Le choix a été laissé aux femmes d’enseigner soit dans leurs propres maisons ou ailleurs. Elles pouvaient choisir les horaires qui leur convenaient et inscrire cela dans leurs activités quotidiennes. Comme cela se faisait dans le temps. On a pu ainsi former une douzaine de filles. Le projet était limité.

Qu’avez-vous découvert dans vos recherches ?

Dans l’imzad, il y a un aspect mélodie et un aspect poésie. J’ai rassemblé les poèmes les plus anciens et les plus connus et je les ai comparés avec ceux que Charles Eugène de Foucauld a recueillis avant 1916. J’ai trouvé que certains poèmes figuraient déjà dans la collection du Père De Foucault et d’autres ne l’étaient pas. Donc, les poèmes du Tassili N’Ajjer étaient les mêmes que ceux de l’Ahaggar avec des variantes.

Quels sont les thèmes majeurs chantés dans l’imzad ?

La plupart des poèmes font des louanges à la beauté de la femme, le pays et la bravoure. Les partitions musicales sont classées en trois catégories : anciennes, moins anciennes et récentes. Les partitions anciennes, qui n’ont pas d’accompagnement poétique, sont les plus nombreuses. Les moins anciennes, au nombre de huit, sont liées à des poèmes. Les plus récentes sont plutôt religieuses, avec notamment El Boussaïri. Elles sont jouées à l’occasion des fêtes de mariage ou du Mawlid Enabaoui. Il y a un peu d’innovation dans l’imzad. Nous avons aussi découvert quelque chose d’important : l’imzad possède une unité structurelle. Tous les airs sont nés d’une mélodie majeure, Amghar Naoudhan (le père des airs). Il y a une symbolique idée de généalogie. C’est donc le tronc et les autres airs sont les branches (izlan). L’air majeur est le plus ancien et il a une histoire. Chaque air a une histoire, une fonction, un contexte dans lequel il a été créé. L’imzad n’est pas seulement une musique mais une symbolique qui reflète le mode de vie des Touareg, leur représentation, leur histoire, leur environnement…. La régénération des airs de l’imzad se fait en référence à la mélodie majeure. Le chaâbi et le hawzi, par exemple, ont démarré d’un air initial, le père des airs, qu’on n’a pas identifié. Nous avons la chance pour l’imzad de l’avoir trouvé en l’état. On l’a identifié et décrit. Si cet air disparaît, l’imzad va s’effriter et disparaître. J’ai insisté auprès des femmes pour qu’on enseigne d’abord cette mélodie majeure puis les autres airs qui en sont l’émanation.

Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

J’ai commencé un travail sur une chorégraphie et des chants qui s’appellent Tazangharet. C’est le chant du travail des sédentaires, une forme de blues. Cela peut même être situé aux origines du blues. J’ai entamé ce travail dans l’esprit de rechercher la structure et son unité. J’ai identifié les airs au nombre de onze qui ont leur poésie et leur histoire. Cela ressemble à l’imzad avec cette différence qu’il n’existe pas de mélodie majeure. Ce sont surtout les textes qui sont intéressants. J’ai commencé mes recherches dans la région d’Abalessa. C’est là où il y avait beaucoup d’agriculteurs et où le Tazangharet est célébré. Je vais me déplacer dans les autres villages pour continuer mes recherches. Les femmes qui chantent Tazangharet le font en targui, leurs filles non. Il y a une rupture qui s’est faite avec la disparition de la langue. Bientôt, cet héritage qui est lié à une communauté sédentaire de l’Ahaggar sera en danger. Tazangharet n’existe que dans cette région...

La langue touarègue n’a-t-elle pas besoin d’un statut particulier ?

Il y a un net recul de l’utilisation du tamachak à Tamanrasset et dans ses environs, surtout depuis que les nomades ont commencé à se sédentariser. Mais ces derniers temps, on constate un certain regain d’intérêt parmi les jeunes. Le touareg est enseigné à l’école aujourd’hui. L’enseignement implique l’existence de pôles de travail. La langue est également utilisée à la radio. Il y a donc une certaine revalorisation. Quant à l’utilisation du tifinagh, c’est un débat qui renvoie à la graphie à utiliser pour l’écriture du tamazight. Le chaoui, le touareg ou le kabyle sont les variantes du tamazight. Là aussi, il y a plusieurs approches sur la manière de réunir ces variantes sous la bannière d’une langue mère revivifiée. Certains sont favorables pour la graphie arabe, d’autres pour la graphie latine et d’autres pour le tifinagh. Chacun à son argument. Ici, dans l’Ahaggar, la majorité est pour l’utilisation du tifinagh. J’ai fait une étude sur l’enseignement de la langue qui relève que les gens ici ne peuvent pas imaginer une autre graphie pour le touareg que le tifinagh. Si l’on tient compte du point de vue de la population, c’est le tifinagh qu’il faut choisir. Les spécialistes pourraient parler d’efficacité pour utiliser d’autres graphies. Le touareg n’est pas une langue menacée de disparition. Après le choc colonial, la France a brisé les Touareg et marginalisé leur langue. Après les indépendances, le touareg est devenu langue nationale au Mali et au Niger. Et elle est enseignée dans ces pays. Partie du tamazight, le touareg est également langue nationale en Algérie après son introduction dans la Constitution. Il y a des échanges et des enrichissements mutuels entre les Touaregs des différents pays du Sahel et du Maghreb. Il y a des apports qui enrichissent la langue. Autant que les emprunts à d’autres langues comme l’arabe, le hawssa...
Dida Badi est auteur de Imzad, une musique millénaire de l’Algérie, publié par l’Association Les Amis du Tassili et les éditions ENAG.
Elwatan vendredi

samedi 24 janvier 2009

jeudi 8 mai 2008

les réfugiés touaregs, la tragédie

Après des quinzaines d’années de sérénité, les réfugies touaregs s’installent une nouvelle fois dans les camps des sinistrés, depuis plus de deux moi, au sud de l’Algérie; croupissent dans les camps isolés et battus par les vents.
Fuyant de la violence effroyable des répressions de l’armée malienne, des dizaines d’année plus tard, après les crimes, les génocides et les tragiques événements commis par l’armée malienne.
C’est à Timiaouine, Tinzaouaten, Bordj Badji Mokhtar, les villes frontalières les plus proches du mali, qu’on trouve des centaines de réfugiés touaregs. Venus de Kidal et ses banlieues.
L’assassinat des deux cadres touaregs originaires de cette ville désertique au nord du mali et la désertion des plusieurs officiers touaregs de l’ADC, considèrent les raisons directs de cet exode.
Ces familles touarègues ils vive jusqu’au présent dans les conditions très déplorables et entièrement misérables.
La localité de Tinzaouaten est l’une des communes les plus hospitalière de ces confrères touaregs.
Pour le moment il y a deux camps des réfugiés à Tinzaouaten ; l’un est situé à 3km d’achébréche « Tinza Mali », et l’autre dans la même place du premier camp des années 90.
La vie dans ces camps de Tinzaouaten est incroyablement dure. Une chaleur écrasante l'été (50 degrés à l'ombre). Les vents de sable rendent l'atmosphère irrespirable. Mais le pire, pour tous ces réfugiés touaregs, c'est l'attente.
Les habitants de ces deux camps ont besoins de tout pour l’instant, les produits alimentaires nécessaires, et ont besoin d’un dispensaire mobile, à cause de l’infection de plusieurs maladies très dangereuses risque d’avoir des conséquences très sévères sur l’état de santé général des réfugiés,
Plus de moitié des enfants des réfugiés sont sous-alimenté, et plusieurs autres de ces enfants souffrent d’anémie, rougeole, malaria…
La croix rouge et le croissant rouge Algérien sont présent sur les terrains pour donner l’aide, mais malgré tout ces efforts il y a toujours l’insuffisance car le nombre des réfugiés est en augmentation.
Un chef de ces réfugiés touaregs a lancé un cri de détresse en direction des gouvernements et organisations humanitaires pour fournir de l’assistance aux réfugiés touaregs au sud Algérien.
Notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, «sont toujours dans l'attente de l'arrivée des aides alimentaires pour couvrir leurs besoins.

mercredi 30 avril 2008

Tinariwen : le blues du désert souffle sur Coutances

C'est l'une des têtes d'affiche du festival : le blues lancinant de Tinariwen est très attendu. Ce soir, la caravane des guerriers du blues passe : ne la manquez pas.« Des légendes vivantes de la musique touarègue », « des poignantes harmonies de voix », « un voyage rythmé sur le pas languissant des chameaux », « quelque chose d'aride, un parfum de désert, une absence de chichi »... Les critiques sont élogieuses quand on consulte leurs biographies. Des stars comme Santana ou Robert Plant, qui s'y connaissent un peu en guitares, les ont encensés et certains décernent même à Tinariwen le titre de « meilleur groupe de rock du monde ».
Groupe Touareg du Mali, Tinariwen a été créé en 1982 et joua un rôle important pendant la révolution Touarègue de 1990 en diffusant des messages d'espoir et de résistance. Une fois la paix revenue le groupe s'est consacré à la diffusion de sa culture avec une musique qualifiée de « blues du désert » et des textes qui évoquent autant l'amour que les souffrances du peuple Touareg.
La musique de Tinariwen évolue entre culture arabe et d'Afrique noire : les mélodies hypnotiques des guitares africaines alliées à d'irrésistibles rythmes syncopés subliment les chants arabes de ces nomades du désert.

Ce mercredi à 22 h 30.
Ouest-France

salut à mes frères

Salut à mes frères, salut aux martyrs
Nous avons un pays et nous y vivrons
Sans pactiser avec l’ennemi
Quoi de plus dur que la pierre ? Une nation debout
Le soleil ne brille qu’une fois levé
Il n’y a rien de plus beau que la verdure
L’or ne brille pas dans une pièce fermée
La braise ne brûle que lorsqu’elle est allumée
On a jamais vu de poisson marcher sur les dunes
Je vais dire la vérité du plus profond de mon âme
Il n’y a rien de plus beau que la verdure

Group tinariwen
Poème recueilli par Nadia Belalimat

Là bas l’ennemi, ici le désert

Compagnons,
Nous habitons la montagne.
Là bas l’ennemi,
Ici le désert.

Depuis que nous sommes nés,
Nous sommes debouts.
Et nous jurons
Qu’un jour, nous serons libre.

Nous nous dressons
Et regardons au fond de la vallée
Où se trouvent les jeunes gens
Dont l’un est irréductible.

Puisque le combat tue,
Autant s’entendre entre nous.
L’unité, tout de suite !

Chant composé en 1991 au cours d’un encerclement des combattants touaregs par l’armée régulière pendant quarante jours dans la montagne.

Désert blanchi

Désert blanchi
Où m’assaillent les soucis.
Si vous parlez de l’amour
Il file derrière moi
Rejoindre les soucis.

Il n’y a rien que je haïsse.
Les âmes se mêlent aux âmes.
Je suis le fils des soucis.
Je suis le fils des gazelles.
Je suis le fils des gazelles
Grandi dans la fuite.

Quand j’ai ressenti l’amour,
Il est devenu dans mon cœur
Les sources pour lesquelles
Je viens de loin.
Je viens pour les sources.
J’arrive au puits
Qui était mon but.
Il est à sec,
Sans eau.

Désert blanchi
Réduit en un grain blanc.

J’aurais aimé me reposer
Même à l’ombre d’un petit doigt
Où il n’y a que des épines,
Ombre infiniment déployée.

Multitude de pensées
Auxquelles je demande la délivrance
O quitter l’encerclement des regards et tailler une éclaircie
Entre eux qui contrarient mon désir.
Je m’interroge sur ce qui les vaincrait.

Désert blanchi
Où m’assaillent les soucis.
Je me suis dressé.
Je vacille.
J’ai soif.
Nous voulons de l’eau.
Intayadéne
Interprétation de moussa ag Moustafa

lundi 21 avril 2008

tanakra

Alawwat ayitma nalhet s-tanakra
Naddarrab tazoli ta sal ta fal enwa
Nessabdad attarekh s-iless an-takoba
Nalil dagh addin s-enta adagh uffa
Oyyanaqq-idd Taraq ad-fihrun dagh ibda
Annar ded nankar anga wen dagh iga
Ifaw-idd nassewadh tayette war anla


Sil vous plait, mes frères, assemblons-nous en vue du soulèvement
Nous apprendrons le maniement d’autre arme que celle de notre naissance
Nous dresserons l’histoire par la lame du sabre
Orientés par la foi qui l a engendrée
Que Taraq et fihrun nous ont légués
Si nous nous levions et les imitions
Viendra une connaissance que nous n’avons pas
tinariwen

dimanche 20 avril 2008

C’est notre devoir

C’est notre devoir
De redresser les piliers écroulés
Au nom d’un droit existant et nie
Depuis tant d années écoulées.
J’appelle les hommes
Qui connaissent
Les maux passent
Au prix des vies et du sang.
Voici les lointains verdoyants
Aux touffes bourgeonnantes.
Qui en est séduit parmi la jeunesse?
Ce sont mes frères qui les habitent.
kidou "les années de rébellion touarègue de 90"

samedi 19 avril 2008

La pétition pour la paix

Face à la situation d'extrême tension régnant depuis plusieurs mois au nord du MALI et, considérant le risque d'une escalade incontrôlable de la violence de nature à conduire cette région du globe à la guerre,Nous, associations, ONG, élus et citoyens travaillant à la coopération décentralisée avec la région de Kidal, ou plus simplement, amoureux du MALI en général, du septentrion malien en particulier, lançons aujourd'hui un appel solennel à la paix pour le MALI.Convaincus que le chemin du développement ne peut et ne pourra jamais passer par l'usage des armes et de la violence…Convaincus que l’ATNMC (Alliance Touareg du Nord Mali pour le Changement) et le gouvernement malien ne pourront sortir de cette impasse que par la discussion, en posant sur la table l’ensemble des questions liées au développement du nord et en recherchant des solutions viables, durables et adaptées aux problématiques spécifiques de cette zone saharo-sahélienne …Certains que ni l’Etat du MALI, ni les membres de l’Alliance n’ont quoi que ce soit à attendre d’une troisième rébellion qui, après celles des années 60 et 90, plongerait de nouveau la région de Kidal dans le chaos, les larmes et le sang…Certains que la région possède, en son sein, les ressources humaines capables de tracer, en coopération avec l’état malien et ses partenaires, les perspectives d’un développement qui respecte l’identité Tamasheq, intègre ses spécificités et reconnaisse l’unité de la nation malienne…Nous appelons, aujourd’hui, les parties prenantes de ce conflit à retrouver, ensemble, la voie du dialogue et à se remettre autour de la table des négociations.
Parce que nous aimons le MALI.
Parce que nous aimons la région de Kidal et ses habitants.
Parce que nous savons que seule la paix permettra à chacun d'envisager l'avenir avec confiance et espoir.
Nous signons cet appel solennel à la paix et demandons aux deux parties de l’entendre."
Vous pouvez la signer sur le site : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=2153 vous la trouverez sous le titre "Pour la paix au Mali".
Merci à toutes et à tous.

dimanche 13 avril 2008

Le miraculé

Mes frères,
Nous allons nous soulever
Car pour la mort nous somme faits.
Nous n’avons pas d’armes,
Nous les prenons chez l’ennemi,
Voici bien la preuve
De la cause qui nous motive.
Nous avons vu l’innocent
Assassiné à cause de la vengeance,
Un petit enfant a peine né.
Quand les hommes l’ont trouvé
Il avait passé sans boire
Une journée entière
Et il était blessé, le miraculé.
Il avait passé sans boire
Une journée entière
Il doit grandir
Il se soulèvera
Au nom de la vengeance.
Le mystère du soleil et de la pluie
M’a frappé.
Les pays ne verdoient plus
Et s’y succèdent les famines.
Mes frères,
Nous allons nous soulever
Car pour la mort nous somme fait.
Nous n’avons pas d’armes
Nous les prenons chez l’ennemi.
Chant composé à la suite des massacres de civiles touaregs perpétré par l’armée malienne au nord du Ménaka en 1991.

Kidou ag oussad

vendredi 11 avril 2008

Assassinat d'un officier de l'Alliance

Un commandant touareg a été assassiné hier dans la région de Kidal au nord du Mali.
Le commandant était accompagné d’un jeune intellectuel de la région ressortissant d’une université libyenne et le fils du commandant, Le jeune diplômé, son assassinat a été survenue après avoir contacter la chaîne Aljazeera.
Apres l’échec des négociations des deux parties « du gouvernement et celle de l’ATNMC » dans la capitale libyenne ayant pour objectif l’allégement des troupes militaires au nord et la libération des détenues.
L’armée poursuit ses renforts et mène des opérations contre la population civile, intellectuelle et la nouvelle désertion de l’Alliance de 23 Mai.
Un prétexte pour ibrahime ag bahanga de multiplier ses attaques.