jeudi 17 mai 2007

le téléphone mobile à tessalit

Selon des informations bien crédibles, la société multinationale de télécommunication en référence ikatel devenu « orange » envisage de s’implanter à tessalit les jours qui viennent.Localité située à environ (250)km au nord de la capitale régionale,kidal.C’est en effet une première du genre car faut-il le rappeler,tessalit souffre d’un enclavement sans précédent. Ni Internet,ni téléphone ;ni électricité,tessalit est l’un des lieu les plus enclavé du monde. cette premier du genre va permettre une ouverture de tessalit sur le monde.Tessalit c’est une richesse culturelle et touristique extraordinaire.avec ces sites touristique et ces grand hommes de culture, elle est un réservoir des homme de culture. selon certain cette occasion va permettre de le faire découvrir. cette grande petite localité souffre d’un délaissement de la part des autorités maliennes.Avec l’avènement du téléphone mobile nous espérons au moins que la jeunesse de tessalit va se réveiller pour travailler et éviter l’enlisement dans lequel elle se trouve depuis des décennies, car faut-il le rappeler la jeunesse est le « noyau » qui vivifie la société. une jeunesse digne ,forte et éduquer c’est la force de la société. et une jeunesse qui dort,est une jeunesse rampante qui va droit dans le désespoir et se meurt. « mais comment être éduquer dans le dénuement total. »me répondait un jeune qui ne mâche pas ses mots. c’est ça la question à la quelle se trouve confronter la jeunesse de tessalit.Nous espérons aussi que la société ikatel n’est sera pas seulement pour delapider les maigres ressources économiques de tessalitois mais être une société citoyenne qui va permettre de d’aider le développement de cette localité.Comment désenclaver et éduquer c’est la question de tous les touaregs ?En bon entendeur ,salut
adaghnangh.

Timayawen, l’éternelle oubliée du développement

Timayawen signifie la rencontre entre la première tamayawte et la deuxième ainsi ont est formée l’oued d’adjdeme.
Elle se situe a l’extrême sud le l’Algérie. Située à environ de 2400km au sud d’Alger et 200km de bordj baji mokhtar, elle a un climat typiquement saharien.
Peuplé majoritairement par des touaregs entre le nomadisme et des cidentarité. Elle est une agglomération très importante au niveau de la willaya d’Adrar.
Timiaouine connais certain problème due a son isolement parmi ceux-ci on ne peux s’empêcher de citer les plus difficile notamment.
L’absence de Couverture téléphonique comme les réseaux de mobiles et le manque de maison des jeunes et l’insuffisance d’électricité et le manque aussi de l’eau potable.
Timayawen regorge d’importantes potentialités touristiques.avec ses rochers royaux, timayawen est l’une des plus belle contrée du sud de l’Algérie.
Situe aux portes du Sahara ce petit bled algérien est su donner vu à sa jeunesse grâce à ses populations toujours veillanetes.mais d’un autre coté timayawen souffre d’un isolement causé notamment par le manque de piste et le manque d’infrastructures routières.sans piste ni route goudronnée timayawen est un vraie casse-tête pour les fonctionnaires qui doivent se rendre là-bas pour travailler.jusqu à quand les autorités vont-elles prendre des dispositions en vue de réduire la pauvreté des populations de timayawen.
Affaire à suivre…………
Adaghnangh

Dictionnaire touareg d'adagh : Tamachek-anglais-français

Présentation de l'éditeur:
Ce dictionnaire touareg du Mali porte sur un parler jusqu'alors peu connu de ce vaste ensemble. Il comporte de nombreuses variantes dialectales et fournit les identifications scientifiques des espèces naturelles (flore, faune). Des commentaires linguistiques et autres, ainsi que des renvois aux dictionnaires du touareg du Niger et d'Algérie en font un outil utile pour tous ceux qui s'intéressent à cette langue et à cette culture. L'auteur emploie une graphie proche de celle que l'on emploie officiellement au Mali, mais il indique aussi les accents lexicaux et grammaticaux, ce qui est une première dans la lexicographie touarègue. L'ouvrage est le complément indispensable à deux autres publications récentes du même auteur : Grammar of Tamashek (Berlin, Mouton de Gruyter, 2005) et Tamashek Texts front Timbuktu and Kidal (Cologne, Rüdiger Köppe, 2006).
Biographie de l'auteur:
Jeffrey Heath est professeur de linguistique générale à l'Université de Michigan (Ann Arbor) aux États-Unis. Dans les années 1970, il a réalisé des enquêtes sur un groupe de langues australiennes. De 1979 à1987, il a effectué des recherches sur l'arabe maghrébin, notamment marocain. Depuis 1989, il se consacre aux langues du nord du Mali (arabe hassaniya, tamachek songhay, dogon).
Détails sur le produit:
Relié: 843 pages
Editeur : Karthala (1 novembre 2006)
Collection : Dictionnaires et langues
Langue : Français
ISBN-10: 2845867859
ISBN-13: 978-2845867857

mano ag dayak

Mano Dayak (1949 - 15 décembre1995) était un entrepreneur touareg du Niger, l'un des chefs de la rébellion des années 1990.
Il est né dans la vallée de Tidene, au nord d'Agadez et appartient à la tribu des Ifoghas, originaire du Mali voisin. A l'âge de 10 ans, il suit avec réticence les cours de l'école française nomade d'Azzel, forcé par l'administration française. Mais il prend goût aux études et continue sa scolarité au collège d'Agadez avant de partir travailler à Niamey. A 20 ans, il part aux Etats-Unis où il poursuit ses études (bac et études supérieures) entre New York et Indianapolis, tout en travaillant. En 1973, il part à Paris, et s’inscrit dans la section de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes Technologiques en Anthropologie culturelle et sociale du monde berbère.
Le 15 décembre 1995, en vue des négociations, il doit rencontrer le président nigérien Mahamane Ousmane et embarque à bord d'un avion affrété par un chargé de mission du gouvernement français en compagnie d'un journaliste français, Hubert Lassier, et deux autres chefs de la rébellion touarègue, dont Hamed Ahmed ag Khalou et Yahaha Willi Wil. Mais juste après son décollage, l'avion s'écrase. Tous ses passagers sont tués.

je suis né avec du sable dans les yeux


Me répétait ma mère, la mort est la plus près de la paupière que l'oeil et la plus grande richesse peut être une larme. Ton avenir sera celui que tu maîtriseras... On ne peut rien y faire et il faut accepter. Bientôt, tu seras un homme.
Le désert ne s'apprend pas, brave homme. Il se vit... Il se vit et il tue ceux qui ne le respectent pas.
L'amour, le vrai, dois rester un mystère.
Mano, c'est dans l'éloignement que mon coeur tendra le plus vers toi.
Les Touaregs n'aiment pas compter. Compter c'est épargner, tromper, valoriser, juger. C'est exalter les fausses valeurs.
Un touareg ne montre pas ses larmes. La plus terrible des souffrances, celle que l'on vit dans sa solitude pour l'honneur et par dignité...
Pour nous tenir éveillés, nous buvons des verres et des verres de thé. "Le premier amer comme la vie, le deuxième fort comme l'amour, le troisième suave comme la mort", dit le proverbe.
Le désert ne se raconte pas. Il se vit. A l'image de la terre qu'il habite, le Touareg a su se faire humble pour survivre mais aussi austère et fort pour se défendre.
Mais rien ni personne ne vient à bout de ceux qui défendent une cause juste

dida badi

Dida badi est né en 1964 dans la vallée de Tamanrasset près de tin-missao au sein des campement de ces parents nomades qui se trouvaient, là lors de la saison de pluies, période propice aux rencontre de l’AHAL. Il fit des études primaires à l’internat nomade de Tamanrasset de 1970à1976, après des études secondaires, il obtient son baccalauréat au lycée chikh amoud de tamanrasset. Par la suite il entreprend les études universitaires en archéologie à l’université d’Alger sanctionnées en 1990 par une licence en préhistoire.
Après un magistère en l’anthropologie social à l’université « mouloud mammri de tizi ouzou », il est en phase de soutenir un doctorat en « anthropologie des population sahariennes ».
Il est ainsi un chercheur en l’anthropologie au centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPH) d’Alger. Il est auteur d’un ouvrage : « les région de l’Ahggar et du tassili n’azjer », paru audition l’ANEP en 2004, il a publié, également plusieurs études sur la culture touarègue et saharienne, en l’Algérie et à l’étranger
Dans le cadre de ses activités au sein du CNRPH, il est auteur d’un filme documentaire de l’imzad et a été coordinateur du premier festival de la musique de l’imzad en octobre 2002.

imzade

Une musique millénaire touarègue
Les région de l’ahaggar et de tassili n’ azjer sont connues pour abriter les formidable héritages en arts rupestre et les nombreux site archéologique, denombrable tumulus ainsi qu’une richesse faunique et florale unique en leur genre au Sahara.
En plus des aspects lié a l héritage archéologique et la spécificité de leur flot et leur faune, ses régions recèlent, également un savoir et un savoir faire digne d’intérêt.
Ces savoir faire, et savoir sont l’aboutissement des expériences culturelles accumuler à travers les âges par les population actuelle les modes de vie les tradition orales ainsi que les expression artistique de ses population contiennent des indices faisant référence à leur rapport précoce avec l’Égypte pharaonique et les romains de l’antiquité.
Dans les tombeaux attribué à Tin-hinan, près d’Aballessa des pièces des monnaie prouvant l’existence de ses rapport entre cette partie du Sahara algérien et les romain on était retrouvé.
Parmi le mobilier funéraire découvert dans ce tombeau figurent des éléments appartenant de la civilisation africaine
S’inscrivant dans une approche anthropologique notre objectif à travers cet ouvrage est des lever, un tant soit peu, le voile sur un pan important des patrimoines oraux et matériels de notre pays que la musique d’Imzade.

Il s’agit du recueil et de la transcription des répertoires poétiques de cette musique en vue sa fixation par écrit.
La traduction en français, des poèmes qui constitue ces répertoires, permet aux nous locuteurs de la langue touareg de saisir les contextes socioculturels dans lesquels il sont ont été produits .la transcription en solfège de toute les partition de la musique le l’imzade devra permettre leur fixation et de le sauver ainsi, de disparition .elle permet, enfin, de mettre a la disposition des chercheurs et des publiques des matériaux des premier main envie d’étude plus poussées.
Ce travail rend, également, t compte de la dimension symbolique de cette musique dans les cosmogonies touaregs en relation avec la femme et son rôle prédominant de cette partie de l’Algérie.
Il est fruit d’une expérience de terrain qui a consisté en la création et l’encadrement d’atelier d’apprentissage de cette musique dans la région TASSILI. Le but étant de transmettre à la jeune génération.

Les Touaregs Kel Adagh; Dépendances et Révoltes du Soudan Français au Mali Contemporain.


Les Kel Adagh, groupement touareg de l'Adagh (ou Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali actuel), sont une des composantes du vaste ensemble Touareg qui s'étend actuellement de l'Algérie au Nigeria, en passant par le Niger, le Burkina-Faso et le Mali. Leur histoire contemporaine est particulièrement originale : dernier groupe touareg du Soudan français à tomber sous la domination coloniale, ils se sont soumis sans combat en 1904, mais ont déclenché en 1963-1964, peu après l'indépendance du Mali, une révolte armée qui fut écrasée dans le sang et l'indifférence internationale.
Après trente ans d'administration militaire malienne, ils se sont soulevés de nouveau en 1990, et ont été suivis par les autres groupes touaregs et maures du Mali et du Niger. Ils ont obtenu du gouvernement malien, en 1992, la signature d'un pacte national leur octroyant un statut particulier d'autonomie. En étudiant sur la
longue durée (un siècle, de la prise de Tombouctou en 1893 à la signature du Pacte national en 1992), les évolutions qu'a connues cette population contrôlée par l'administration française, puis malienne, dans ce qu'il faut bien appeler une succession de colonisations, cette étude a pour but d'analyser et d'illustrer les causes et les conditions complexes d'un des conflits contemporains de la bande sahélienne, exemple des luttes où se mêlent retombées coloniales, volontés politiques, réactions identitaires, ethniques, mais aussi sociales et économiques d'une population sous dominations exogènes depuis le début du XXe siècle et, depuis la décolonisation, minoritaire au sein d'un État-nation en formation. Fondé sur le dépouillement exhaustif des fonds d'archives de la France coloniale et de la République du Mali, l'analyse de la presse européenne et africaine ainsi que sur la collecte de témoignages oraux au cours de nombreuses enquêtes de terrain, cette étude sur les Kel Adagh représente la première synthèse historique sur un sujet problématique et fort éclairant à plus d'un titre. En effet cette histoire, passionnante en elle-même, l'est tout autant parce qu'elle croise et illustre les grands débats africains de la colonisation, de la décolonisation et de l'indépendance. L'analyse du type de colonisation imposée à la religion oblige à reconsidérer le modèle classique d'une administration coloniale française directe, et à mieux cerner les modes de contrôle ainsi que les résistance nombreuses à ce dernier. Elle permet aussi d'étudier les évolutions spécifiques du processus de structuration de l'État post-colonial. En face d'élites jacobines qui avaient été les leaders du mouvement indépendantiste, les Touaregs opposaient leur volonté d'émancipation, une conception fédérale des rapports politiques et, surtout, le concept d'une terre communautaire à la notion de propriété individuelle ou étatique. Ces deux visions du monde se sont opposées au cours de conflits violents, inscrits par ailleurs dans un autre débat.
Auteur : Pierre BOILLEY.
Editeur : Karthala.Catégorie : Histo