Après des quinzaines d’années de sérénité, les réfugies touaregs s’installent une nouvelle fois dans les camps des sinistrés, depuis plus de deux moi, au sud de l’Algérie; croupissent dans les camps isolés et battus par les vents.Fuyant de la violence effroyable des répressions de l’armée malienne, des dizaines d’année plus tard, après les crimes, les génocides et les tragiques événements commis par l’armée malienne.
C’est à Timiaouine, Tinzaouaten, Bordj Badji Mokhtar, les villes frontalières les plus proches du mali, qu’on trouve des centaines de réfugiés touaregs. Venus de Kidal et ses banlieues.
L’assassinat des deux cadres touaregs originaires de cette ville désertique au nord du mali et la désertion des plusieurs officiers touaregs de l’ADC, considèrent les raisons directs de cet exode.
Ces familles touarègues ils vive jusqu’au présent dans les conditions très déplorables et entièrement misérables.
La localité de Tinzaouaten est l’une des communes les plus hospitalière de ces confrères touaregs.
Pour le moment il y a deux camps des réfugiés à Tinzaouaten ; l’un est situé à 3km d’achébréche « Tinza Mali », et l’autre dans la même place du premier camp des années 90.
La vie dans ces camps de Tinzaouaten est incroyablement dure. Une chaleur écrasante l'été (50 degrés à l'ombre). Les vents de sable rendent l'atmosphère irrespirable. Mais le pire, pour tous ces réfugiés touaregs, c'est l'attente.
Les habitants de ces deux camps ont besoins de tout pour l’instant, les produits alimentaires nécessaires, et ont besoin d’un dispensaire mobile, à cause de l’infection de plusieurs maladies très dangereuses risque d’avoir des conséquences très sévères sur l’état de santé général des réfugiés,
Plus de moitié des enfants des réfugiés sont sous-alimenté, et plusieurs autres de ces enfants souffrent d’anémie, rougeole, malaria…
La croix rouge et le croissant rouge Algérien sont présent sur les terrains pour donner l’aide, mais malgré tout ces efforts il y a toujours l’insuffisance car le nombre des réfugiés est en augmentation.
Un chef de ces réfugiés touaregs a lancé un cri de détresse en direction des gouvernements et organisations humanitaires pour fournir de l’assistance aux réfugiés touaregs au sud Algérien.
Notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, «sont toujours dans l'attente de l'arrivée des aides alimentaires pour couvrir leurs besoins.














Depuis Niamey, la capitale, il nous a fallu pas moins de quatre jours pour parvenir jusqu’à cette oasis, au pied du Takolokouzet, où nous attendait notre escorte. Nous avons dû couper à travers la brousse et le désert afin d’éviter les barrages de l’armée et de la gendarmerie qui, depuis le début de l’insurrection touareg, se multiplient dans la région d’Agadez. Le pouvoir est sur les dents et craint les attaques de ceux qu’il appelle des « coupeurs de routes ». Les journalistes non plus ne sont pas les bienvenus. Il y a belle lurette qu’au ministère de l’Information on ne délivre plus d’accréditations pour cette partie du pays. « C’est à cause de l’insécurité. Des bandes armées qui s’en prennent aux -voyageurs. Mais, rassurez-vous, dit un conseiller au visiteur impatient, ça ne durera pas. Dès que tout sera rentré dans l’ordre, vous pourrez, y aller. »
Aux premières lueurs du jour, la prière est vite expédiée. En soldats aguerris, les hommes du MNJ préfèrent nettoyer leurs armes que de rendre grâce à Dieu. A moins d’une heure d’ici, l’une de leurs patrouilles, hier soir, est tombée sur les traces de véhicules des Forces armées nigériennes. Mieux vaut ne pas s’attarder, d’autant que ce matin, dans un lieu tenu secret, Aghali Alambo, le chef du Mouvement des Nigériens pour la Justice, nous attend. Trois heures durant, nos voitures tout-terrain filent à 130 kilomètres à l’heure, sur une langue de sable aussi compacte et dure qu’une plage à marée basse. Les copilotes ont les yeux rivés sur leur GPS. A cette allure, si nous roulions ne serait-ce qu’un quart d’heure de plus nous nous retrouverions, sans même nous en apercevoir, du côté algérien de la frontière. La base du MNJ n’est plus très loin. Mais nous ne la verrons pas. La confiance a ses limites. Nous voici dans un vaste cirque bordé d’éperons rocheux. Une forteresse naturelle. C’est là qu’en notre honneur va avoir lieu la grande parade des forces du MNJ. La colonne qui s’avance est impressionnante : une bonne vingtaine de pick-up, tous des modèles récents, sur lesquels ont pris place 8 ou 10 combattants. Certes leurs uniformes sont dépareillés, mais la plupart sont neufs. Un chèche enroulé autour de la tête, certains portent des chaussures de ville, d’autres des rangers de cuir noires qu’ils viennent juste de recevoir. Leur armement est tout aussi disparate. Mais apparemment ils ne manquent de rien. Pièce maîtresse de leur dispositif de défense : un vieux canon antiaérien de 14,5 mm « made in USSR »..gif)